Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 00:00

 

 

 

 

Troisième tentative pour écrire quelque chose ce soir. Les mots sortent et s'arrêtent, alors même que la phrase est inachevée.

 

J'hésite. Laisser l'inachevé pour que tu l'inventes à ta "guYse" ou s'obstiner dans l'espoir de dénicher  une belle écriture.  Laisser en suspens au risque de l'incompréhension. Dernière alternative, abandonner, accepter le vide, le rien ou le trop plein. 

 

Finalement c'est l'humeur qui décide. Celle des profondeurs qui s'exprime sans se nommer, qui n'en fait qu'à sa tête, qui échappe au contrôle de soi, qui s'incruste sans avoir été invitée, qui s'accroche quand une rivale veut prendre place.

 

Laisser passer la brume, la houle...

 

Lacher prise pour se laisser porter par les vagues inattendues et bruyantes de ses émotions.  Revenir plus tard quand la pensée rebondit. En trempoline, les mots s'éclaboussent, s'entrechoquent pour finir en saut alto double arrière.

 

Et tu as achevé une figure digne d'être lue.

 

Eh bien finalement j'ai quand même réussi à faire une roue, sans élan....

 

 

 

virevolte.jpg

LN  Virevolte

Partager cet article
Repost0
2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 21:47

 

 

 

 

 Au fil de mes pensées, au fil de l'eau...Sur les berges de ce dimanche, le matin s'annonçait prometteur.  Un effleurement sur ma peau, une paire d'yeux me regarde, Encore  plongée dans mes rêves, je reste  muette. Je sens que derrière ce regard se niche une aventure, la promesse d'une journée technicolor. Séduite par ces yeux rieurs, dans la douceur de cette étincelle matinale, je me  lève, évanescente, troublée par mon désir.

Que se trame-t-il dans la cuisne. Quelques bruits devinés: le café glousse, le pain grillé s'étire.

Il est 9H. 

Le ciel affiche un programme clément avec passages nuageux. Sans précipitations, je m'ajuste en noir et blanc. Je  chausse mes mizuno. Rivée au tandem, j'active  ma petit reine,  l'air me propulse. Le Miramar est maintenant hors de vue.

 

Il est 11H. De Neuve-Ville à Villette, 8km au fil de l'eau, au fil de mes pesées,  La Cité s'anime. Les enfants chahutent, les musiciens répètent, l'herbe se  décoiffe. Alors qu'un chinois fait des chinoiseries pour nous indiquer la route, les images de street art, insolites, se sont perdues au fil de l'eau, au fil de leurs pensées. Seuls les errants s'ébahissent.  le décor s'est figé, dans les décombres de la fabrique abandonnée.

 

P1030547.JPG

 

Parc de loisirs...puis des taudis. La traversée des apparences s'est effondrée.

 

Plus loin, l'architecture de vert et de lumière rivalise avec la ville.


P1030579-copie-1.JPG

Au fil de l'eau , ma pensée s'éclipse.

 

Il est 14H. Dans la besace, friandises de survie. Pause.

Souffle, respire, souris au vent,  sutture tes sushis, calme tes tensions. L'arc de mes muscles se tend. Propulsée sur l'horizon de la cathédrale verdoyante, je m'harmonise à trois libellules, virevoltant au fil de l'eau, au fil de mes pensées.

 

P1030585.JPG

 

Le chemin pierreux, escarpé, aguerrit mes performances à ne pas lui céder. Rester en place, s'acheminer  au fil de l'eau.

 

Encore une vingtaine de kilomètres.  Le ciel a changé d'avis, il précipite quelques perles de pluie rafraichissantes. 

 

Des cygnes nous font signe. Nous sommes arrivés, au fil de l'eau, au fil de nos  pensées partagées.


Il est 16H30. j'avale une barre chocolatée, non frelatée, juste émiettée.

 

La ville est cadencé par le vacarme urbain. La cathédrale de pierre nous contemple.


P1030608.JPG

 

 

Il est temps de rentrer. Nous rentrons au fil des rails, au fil de nos émotions tandem.

 

Canal de l'Ourcq, Paris -Meaux. Nous avons parcouru  66 kms en vélo.  

Et vous qu'avez-vous fait de ce dimanche...

P1030590.JPG

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 14:13

 

 

En chinant en Chine, les yeux bridés par mes envies, le regard  "persan", j'étais aux aguets de chinoiseries. Des vieux livres enrobés d'une poussière fine, des feuillets semés sur un coffre avachi, des lithographies jaunies par le temps. Le petit livre rouge contrastait par sa brillance, son format à glisser dans sa poche, pour suivre la voie du salut. L'œil incisif du vieil homme, frémissait dans mon dos. Je déclamai Mao, version française. Il grimaça un sourire ironique. Je déambulai dans son repère, un livre en cuir attira ma curiosité. Avec grâce, je fixai l'homme. Ses petits yeux entrouverts me donnèrent le feu vert. D'un geste lent, il me recommanda de m'installer et disparut.

 

J’effeuillai le grimoire. Je m’aventurai. Un titre en signes énigmatiques. Une gravure en noir et blanc dessinait une carte maritime ancienne.  Des navires puissants aux voiles rebondies voguaient au centre de l’hémisphère.  

 

Suivait un récit, écrit en anglais de Sir James Matthew Barrie. Certaines lettres opaques restaient indéchiffrables, des griffonnages impénétrables. Je devinai une  phrase « To be born is to make wreck on an island». Mon anglais était trop imparfait pour poursuivre ma lecture.  Le livre refermé, un signet dépassait. Des traces de poussières mordorées sillonnaient  une enveloppe. Ouverte,  écrite en français, je lus :

  P1030537

 

 Le vieil homme afficha un sourire franc, en hochant la tête.

Avec attention je dépliai la lettre...

 

 

Salut Peter !

 

Sans nouvelles de toi de puis fort longtemps, je me décide à t’écrire, comme on écrit au Père Noël. Les voies du courrier étant impénétrables, je suis persuadé que tu me liras, ou que l’on te fera la lecture de cette lettre, puisque tu ne sais toujours pas lire. En classe, pour tromper ton ennui, tu dessinais rêveur, noircissant tes cahiers de ta destinée. J’avais aussi pensé à une bouteille à la mer, mais je me méfie des chaluts malfaisants.

 

Moi ça va à peu près. Je me repose. Je suis en « grandes » vacances, si on veut. Oui, je me doute bien que tu ne sais pas ce que ça veut dire. Alors pour faire simple, disons que toi, tu es toujours en vacances, toute l’année. Libre de faire ce que tu veux, à longueur de journée. Comme dormir le jour, pour mieux rôder la nuit, guidé par le fanal de la scintillante Clochette.

 

J’allais te demander : Que deviens-tu ? Mais ma question est idiote, puisque tu restes toujours le même, égal à toi-même. Pour l’éternité. Charmeur, farceur, espiègle et facétieux. Je dois bien t’avouer maintenant, que j’ai toujours été un peu jaloux de ton courage insouciant, de ta gouaille intarissable. Tu avais une telle faculté pour subjuguer ton auditoire de fortune, au retour de nos expéditions sur les docks poisseux, où le moindre rafiot agonisant se métamorphosait en vaisseau-fantôme lugubre. A explorer d’urgence bien sûr ! Alors sous nos yeux, tu prenais soudainement de la hauteur et pas seulement parce que tu étais juché sur un baril instable, mimant nos joutes dantesques, contre des hordes de pirates sanguinaires, plus repoussants les uns que les autres.

 

Sinon j’ai une bien mauvaise nouvelle à t’annoncer. Wendy va mourir. Grand-mère alerte et vive, jusqu’à très récemment, son déclin est à présent rapide. Elle perd la tête et radote toujours les mêmes histoires, une figurine verte coincée entre ses mains malades.

As-tu su que sa fille Jane s’était mariée? J’ai toujours trouvé qu’elle te ressemblait beaucoup. Elle vit maintenant dans un autre pays, à une demi-journée de bateau. Un souterrain interminable, permet désormais de traverser sous la mer. Incroyable, non? Elle habite une drôle de ville d’ailleurs, où un mât géant de poutrelles en acier, ne supporte aucune voile. Oui tu imagines tout comme moi une île volante, avec sa coque de terre arrachée, qui dériverait au gré des courants aériens.

 

J’essaye de rendre régulièrement visite à ton père. Et j’astique longuement, ce qui tient lieu de croix, érigé sur sa tombe, son crochet étincelant. J’y ai laissée pousser un roncier sauvage, reflet de ses humeurs piquantes d’écorché vif.

 

Ho tu sais, quoi? Ici les grandes personnes ont donné ton nom à une soit-disante maladie, pour les gens qui ont du mal à t’oublier. N’importe quoi ! Moi je dirai que les grands malades sont plutôt ceux qui t’oublient un peu trop facilement !

 

Il paraît que j’en souffre aussi...

 

D’ailleurs je dois rester coucher, pas « exactement » libre de mes mouvements.

 

Tu viens me chercher?


Ton frère jumeau, qui t’aime.

 

 

P1030538

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 00:03

 

 

 

 

 

  P1040709.JPG

Evasion elliptique LN

 

Echouées sur les Ephémérides. Exténuées,  Euclidia, Ephigia et Eléonore étaient étendues dans leurs effets effilochés. Les embruns effleuraient leurs ecchymoses.  Emigrées, exilées. L’Erythrée, l’Ethiopie, les Ephémérides. Elles avaient erré sur des embarcations éventrées. Sans eau, leurs  expressions expiraient des épreuves effrayantes. Encore engourdies, elles s’éveillaient, effarées par cette étendue énigmatique.

Eléonore, érudite, ethnologue, ethnographe éprouva une émotion excessive.  Espérance. Emérite de l’Ecole d’Ethnologue des Etats Européens elle avait expérimenté ces expéditions.  Mais cette exploration était exceptionnelle. Etudier les éphémérides, l’ethnie exclusive des êtres étranges, éclectiques. Elle examina à l’entour. Etonnées, étourdies,  Euclidia et Ephigia semblaient effarées. Sur l’étang, elles expurgèrent leurs effrois. Ebahies, elles s’étonnèrent, ensemble, de cet espace escarpé.

Etablir une esquisse d’épilogue. Un envol d’étourneaux enraya leur élaboration expéditive. En émérite, Eléonore enjoignit Ephigia d’escalader l’Est et Euclidia de s’enquérir  des éléments d’existence pour éradiquer leur  envie d’écoper l’étang, aux effluves entêtantes. Euclédia s’élança sur un églantier. Les échardes enflammaient son épiderme. Elle éventa ses écorchures et s’entêta. Elle s’était emparée d’églantines, elle qui évoquait une entrecôte.


Les êtres éphémérides les entouraient. Empressés, ils évoluaient dans des entrechats exténuants et entonnèrent des éloges enflammés. S’échapper ou expirer. Elles échafaudèrent une entrevue avec l’épicentre de cet Etat. Ephèbe, il examina ces éventuelles épouses. Elles éradiquèrent l’époux, en l’embrassant d’un éclair d’érudition. elles l’embabouinèrent pour échafauder leur entreprise. Elles s’emberlificotèrent dans des enfantillages. Envouté, il s’embrasa de leur œuvre. Etudier les êtres émanant d’une étymologie énigmatique. Elucider les événements d’une ère évaporée. Elles étaient époustouflées. En éveil ou endormies, elles ébauchèrent leurs envols dans l’espace éphéméride de leur enfance. Les éclairs étoilés ensorcelaient leurs esprits.

 

Eléonore émargea dans l’enceinte de l’école. Enchâssée, sur  l’estrade, elle s’étonna de tous ces élèves. Qu’escomptaient-t-ils d’elle ?  Elle écrivit : Ephéméride. Evasive, elle entonna son  enseignement. Euclédia et Ephigia l’entourèrent. Leurs étourdissements l’enveloppèrent. Elle s’enlisa dans  l’entrelacs de ses évasions…


Une étape. Elle s’ensabla en Europe. Estienne d’une enjambée, l’épingla. Il l’édita. Elle s’enfouit en lui et l’embrassa.  Ils emboitèrent pour une éternité éphémère leur existence.

 

The End

 


 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 15:37

 

 

 

 

 

Un billet tandem, un pas de deux...

 


 

 

 

 

Le regard perdu dans la contemplation sereine d’un lac, une lente apparition traverse mon champ de vision.

Travelling avant au ralenti, sur un trois-mâts majestueux, une goélette immaculée. Somptueuse et lente approche de la berge. L’artiste cabotin vient saluer son public, tout en gardant une distance de diva. Ou peut-être, plus prosaïquement, pour exercer une discrète surveillance, sur les signaux de ses noirs rejetons, tout à leur insouciance?

 

En vrac, les sensations se bousculent.

Celle du mouvement tout d’abord. Fluide et silencieux, trahit seulement par le faisceau en surface. Comme mû par une mystérieuse propulsion, dans un déplacement onirique. Une fois cette quasi-magie acceptée, la focale s’élargit, pour appréhender également le reflet flouté d’un jumeau inversé.

Ensuite viennent les impressions de plénitude, de complétude, d’unicité, d’accord parfait, avec un milieu naturel pourtant mouvant par excellence.

Où avons-nous perdu cette grâce, cette évidence à être là et pas ailleurs?

 

Le ballet muet continu, avec la pantomime d’un cou gracile, digne d’un contorsionniste. Ne plus bouger, dans un recueillement silencieux.

Juste s’abandonner, absorbé par le mystérieux sémaphore orange et noir.

Quelques coups de bec, vifs et précis, réajustent un costume de scène, pourtant impeccable.

 

Douce inclinaison de la tête. A l’évidence, une révérence.

Le spectacle touche à sa fin.

 

Ce fut un insigne honneur…

 

(Détouré) Il suffira d'un... Cygne


Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 23:21

v2 (portrait) jardin

 

 

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 10:22

52841737.jpg

 

 

 

Inception, mot anglais qui vient du latin inceptionem qui signifie commencement, début . Pas d'équivalent en langue française même si l'origine est semble-t-il latine.

Le film repose sur un thème qui m'intéresse beaucoup, le rêve. Le héros, "extracteur" , entre dans les rêves des autres pour soutirer des informations autrement inacessibles. Le but de cette équipe dont je n'ai pas saisi très clairement les motivations, ni le contexte, procèdent à des extractions. En s'introduisant dans les rêves de leurs cibles,  ils captent, déjouent, modifient les idées, les intentions du rêveur.

Inception est le processus inversequi vise à déposer une idée, dans sa simplicité originelle, son germe, chez un individu, en s'intégrant à ses rêves, son subconscient. A son insu, le rêveur va s'approprier et développer cette idée, la faire sienne en quelque sorte. Summum de la manipulation.


 

Plusieurs éléments m'ont semblé pertinents et novateurs au cinéma.


L'idée, pas seulement  de percevoir le subconscient d'une personne mais de le vivre. L'idée de partager ses rêves. L'un  s'introduit dans le subconscient de l'autre et cette intervention va impacter le psy chismede l'autre de façon positive ou négative: au mieux, l'intr us peut  permettre de déjouer les démons intérieurs, au pire, il sème le chaos et manipule le rêveur, à ses dépens.

Les séquences de rêve sont pour certaines impressionantes avec des effets spéciaux étonnants. Pour d'autres c'est  "entre James Bond et Matrix ", des courses-poursuite à l'américaine qui desservent, à mon avis, le propos du film.

 

 

 

La superposition, voire la confusion entre réel, plutôt réalité et rêve. Comment nos rêves guident notre existence, la place de notre subconscient dans notre développement.

Je me suis étonnée que le terme d'inconscient ne soit pas une seule fois employé. En retournant aux deux concepts, inconscient et subconscient, il semble que "Freud l'a employé (subconscient) dans ses premiers écrits comme synonyme d'inconscient pour désigner, soit ce qui est faiblement conscient, soit ce qui est en dessous du seuil de la conscienc actuelle ou même inaccesible à  celle ci. Freud l'abandonne rapidement. Ce terme lui parait impliquer la notion d'une "seconde conscience".  Seul le terme inconscient peut, selon lui, par la négation qu'il contient, marquer le clivage topique entre deux domaines psychqiues, dont l'un, l'inconscient, possède des particularités et des caractères qui nous sont étrangers, voire semblent incroyables et s'opposent aux propriétés de la conscience". Vocabulaire de la psychanalyse J.Laplanche et J.-B Pontalis.

 

Il y a aussi des reflexions intéressantes sur, les blessures internes, le cheminement pour renoncer et faire le deuil des amours disparus. 

 

Un film, dont "l'inception" s'est laissée phagocyter par des séquences hasardeuses et brouillonnes...Mais l'idée originelle n'en reste pas moins très intéressante, à poursuivre.

Si les rêves vous intéressent le livre de Freud "L'interprétation des rêves" est très intéresant et se lit presque comme un roman.

 

Ne vous privez pas de la vidéo (ci-dessous en lien), elle est un très bon résumé de l'essentiel.

 

http://dai.ly/cTMIjL

 

 

link



Partager cet article
Repost0
24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 14:51

 

 

 

 

 

"Courir, pourquoi courir?" disait Mowgli au tigre Sherkan, dans le Livre de la Jungle. En partant ce matin, c'est la phrase qui m'est revenue. Je n'étais pas en présence d'un tigre, même si un  tigre sommeille sans doute en chacun de nous. Je me suis sentie une énergie de fauve, pour ne pas renoncer à chaque foulée et finalement aller au delà de ce que j'imaginais. Je pensais courir cinq minutes, j'en ai couru vingt.

 

Sentir son corps tenter de se concentrer sur ses foulées. Etre ancrée dans le sol, dans la terre, enveloppée par  l'air du moment qui se déroule. Méditer, ou simplement arrimer ses pensées à son souffle et ses muscles tendus.

 

Néanmoins, le must de cette expérience éprouvante, est encore pour moi, novice, l'après-coup. S'inonder d'eau fraîche, déguster un jus de fruit frais préparé avec amour, se faufiler sous la douche. Le corps se coule alors dans l'espace, l'esprit s'est allégé de la pensée complexe, l'avenir n'est pas encore esquissé, le présent- univers est  à portée de soi.

 

 

 

course-a-pieds.jpg

 

 

Sur tes pas je déroule mes foulées,

Je lâche  la flèche de mes pensées,

Enivrée du parfum instinctuel.


Au ryhtme de nos souffles murmurés,

L'air chaloupe mes émois,

Et mon  âme exhulte de chatouillements.


Attraper l'horizon de notre histoire,

Sans peindre les contours.

 

LN


 

 





 



Partager cet article
Repost0
23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 00:00

 

 

 

 

 

Nous n'étions pas attendu, juste de passage...Après avoir rencontré Van Gogh nous avons décidé de suivre la route jusqu'à l'Isle-Adam. Une atmosphère beaucoup plus royale. Invités  sous Louis XV à une  réception  chez le prince Conti. Grand collectionneur  d'arts, il se retire dans son château de l'Isle-Adam après la disparition de sa femme...

           Conti, Louis-François       chateau-conti-l-isle-adam.jpg

 

 

Aujourdh'ui les Adamois   rénovent le château. Les limousines, les  noires reluisantes  ont  succèdé aux carosses.  Plus une seule place pour notre calèche...


   Sur les bords de l'Oise les nobles se promènent, récitant à leurs dames des fables.  

Belle ville princière, une douce lumière du soir réhausse l'élégance  des embarcations voilées. 

"Paradis terestre "selon Balzac qui y séjourna...

P1030478.JPG

 

Les saules pleurent leurs larmes de lumière dans les reflets étincelants du souvenir des joyaux disparus. Les rives tapissées de pelouse verte s'offrent aux souliers dorés des comtesses et aux bottes vernies des nobles de la Cour. Quelques gueux sont tapis dans les ombres sous le pont. Nos baskets nous associent à ces chenapans.


P1030480.JPG

 

 

En levant la tête, nous apercevons  les courtisans qui se saluent d'un geste du chapeau. Coup d'oeil à la cantine royale " Le Cabouillet", langoustines à la sauce Isloise ou entrecôte à la sauce Conti, et pour finir une tarte fine tiède aux pommes. 

 

Seule la plongeuse se mire dans l'eau claire, prête à faire le saut dans les profondeurs abyssales du fleuve impénétrable. 

 

P1030475.JPG

 

lartigue.jpg

 

 

 

Et situé dans la Grande rue le Centre d'Art Jacques -Henri Lartigue, photographe et peintre. L' artiste a  légué une grande partie de son oeuvre à l'ancien maire de L'Isle-Adam, ami du photographe, qui lui rend ainsi hommage.

 

"Je ne suis pas photographe écrivain peintre, je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant". JH Lartigue

link

 

lartigue-2.jpg

 

Devinez ( sans surfer) de qui  est "Impossible n'est pas Français": Louis XV, Le Prince Conti,  Napoléon III, Honoré de Balzac, Michel Poniatowski,Valéry Giscard d'Estaing, J-H Lartigue...ou un (e) autre.

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 21:53

 

Une ballade dominicale en fin d'après-midi, en tandem, à Auvers sur Oise. Rien de très original me direz-vous. Certes,  mais finalement nos p'tits bonheurs de l'existence résident, pour la plupart, dans ces instants suspendus où ce jour là :


 Le champ de blé  défait ses nattes dorées...

 

plainedauversaveccielnuageux.jpg

Et du ciel coule du miel.


L'église d'Auvers sur Oise...

  Eglise-combinee-horz.jpg

 

 

...miroite d'une myriade d'étincelles divines.

 

combinaison 2horz

 

 

 

Le verre de vin blanc, siroté sur la place, fait route vers l'Italie,


Le bouquiniste a mis en vrac le trésor perdu des écritures hétéroclites, 


Le lierre a tissé sa toile sur les deux demeures éternelles des frères Van Gogh. 

 

 

 

P1030437

 

 

Et un  livre de Viviane Forrester "Van Gogh ou L'enterrement dans les blés"

Très belle " biographie de l'être"...

link


Vincent, né le 30 mars 1853, hanté par l'idée d'avoir usurpé la place d'un frère aîné, nommé Vincent, mort-né exactement une année plus tôt jour pour jour, le 30 mars 1852. Vincent Van Gogh, peintre, enfant de remplacement ...

 

 

Un film ...

 


Statue-Van-gogh.jpg

... Une  sculpture  de Zadkine.

 

Vous êtes attendu par l'aubergiste RAVOUX, un ami du peintre...


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Chatouillement de l'Âme
  • : Au gré de mes états d'âme j'écris des nouvelles en épisode, des haïkus, des phrasés. J'expose mes tableaux, je vous fais partager mes impression sur les films, les expositions, les livres et j'organise des concours de jeux d'écriture, tout ceci sur fond musical. partage de la musique
  • Contact

Recherche

Archives