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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 17:40

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Deux journalistes découvrent à Kinshasa au Congo, un groupe de musiciens handicapés qui jouent et vivent dans la rue. Le film déroule leur vie quotidienne, sans sensiblerie, une réalité brute. Chacun cherche son tonkar pour passer la nuit, seul refuge pour exister, survivre. Avec nonchalance, humour, les musiciens répètent dans le parc du zoo. Ils s'occupent des gamins du quartier. Roger, l'un d'eux, va entrer dan le groupe avec son instrument, une simple boîte de lait monocorde dont il extrait une musicalité étonnante.  Ses grands yeux nous fixent en restant concentré sur la musique, seul espoir pour lui et sa famille de s'en sortir, peut être. La musique combine des sons de blues, de musique traditionnelle, de rythme à la Fêla Kuti. 

 

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Durant six ans, les journalistes vont se démener pour leur permettre d'enregistrer  ce  qui mènera le groupe à une tournée en Europe.


Film émouvant où le contexte africain nous révèle notre arrogance, nous remet dans des réalités de base. Ces musiciens sont atteints de paralysie due à la poliomyélite, maladie que nous, occidentaux,  avons éradiqué par une vaccination devenue simple, banale, systématique. No comment ....

 

Un film qui donne la pêche par la musique, par l''énergie de ces paraplégiques qui dansent,  jouent au foot, sur les genoux, au sens propre, et pour moi au sens figuré.

 

Après on a  juste envie d'écouter leur CD...Yeah...

 


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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 19:45

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Cette après-midi je me suis accordée une flânerie au Musée d’art Moderne, avec mes filles. Nous avons eu le plaisir de voir, dès le premier jour, l’exposition consacrée à Jean-Michel Basquiat, que vous pouvez voir jusqu’au 30 Janvier 2011.

 

J’ai découvert Basquiat, il y a quelques années, lors d’une exposition  au Musée Maillol, lieu intimiste, feutré. Je fus bouleversée par ces œuvres énigmatiques, dont la profusion de signes intraduisibles soulignait l’inaccessibilité du sens de l’œuvre au-delà de ma perception sensorielle. En continuité, ma fille, alors fascinée par l’auteur, prépara une recherche sur l’artiste, dont je reprends certains extraits.


En décryptant l’un de ses tableaux, Mitchell Crew, je poursuivis ma découverte.

 

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L’exposition présentée aujourd’hui est plus évènementielle, regroupe des tableaux venus des quatre coins du monde. L’espace est très large, de grandes allées, de grands murs blancs.

J’ai eu du mal à rentrer dans les tableaux. L’univers Basquiat nécessite de s’y fondre en intériorité, une aventure entre lui et le spectateur. Il entraine notre regard dans un tourbillon où chaque recoin de la toile recèle d’infimes secrets. Il pratique une peinture « signe » complexe, grouillante et frénétique.


La multiplicité d’éléments picturaux disséminés dans l’espace de la toile donne l’impression d’une explosion, d’un chaos. Néanmoins, cet apparent désordre est parfaitement ordonné selon une logique et une rigueur formelles, modernistes qu’on observe dans la composition, de nombreux éléments se répondent.

La profusion de multiples signes (écriture, dessins, signes géométriques, figurations, traits, « gribouillis », etc.) traduit la multiplicité stylistique et linguistique propre au postmodernisme qui s’oppose à la simplicité et à l’unicité du style moderne.

Le mouvement postmoderne « Bad Painting » apparaît aux Etats-Unis à partir de 1978 et se développe au cours des années 80. Signifiant littéralement «mauvaise peinture », cette expression ironique et volontairement polémique désigne un art en marge des canons esthétiques : contestation du bon goût puritain et de l’élitisme, il renonce au style et à l’invention, au profit du quelconque et du banal. Peinture figurative, sinon narrative, elle entend réhabiliter la « sous-culture ». S’inspirant de références urbaines (graffitis par exemple) ou de sujets académiques, l’iconographie du Bad painting nourrit un désir d’expression spontanée, en marge d’un système artistique jugé répressif. Les artistes de ce mouvement réagissent contre l’idée d’une mort annoncée de la peinture. Ils pratiquent une peinture figurative, baroque, surchargée en couleur, ne respectant aucune des règles classiques de composition, utilisant des matériaux divers collés sur  toile ou sur bois.

La dimension impénétrable de son œuvre, les éléments picturaux incongrus et complexes et les iconographies énigmatiques peuvent aussi être rapprochés des surréalistes qui exploraient l’inconscient, le hasard, le primaire.


La notion de mort est omniprésente dans l’œuvre de BASQUIAT, quelle soit simplement suggérée ou clairement représentée. En effet, cet artiste développe au cours de sa carrière artistique une quasi obsession pour la mort précoce. Ironie du sort ou choix volontaire, Jean-Michel BASQUIAT mourra à seulement 27 ans d’une overdose. La mort est d’ailleurs présente dès ses premières œuvres, soit à travers les nombreuses têtes de mort qui peuplent ses toiles ou encore à travers les textes, les mots ou les multiples croix qu’il aime représenter dans ses tableaux.

Cependant, même si la mort occupe une place majeure dans l’œuvre de Jean-Michel BASQUIAT, elle est ponctuée par de frénétiques touches de vie, et opposée à un mouvement perpétuel et puissant qui incarne la vie elle-même. BASQUIAT exprime la vie, notamment grâce aux couleurs, qui sont une de ses grandes forces. Avec un talent de peintre abstrait, il utilise la couleur pure comme élément structurel mais en la mettant toutefois au service d’une démarche narrative et figurative, exprimée à la fois par une touche directe et théâtralement maladroite.

 

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Comme un voyage dans l’urbanité New-Yorkaise, une chaloupée sur un océan de signes, une rafale qui nous fait chavirer à la frontière de l’imaginaire du peintre.

Quand le chaos nous enivre, sans risque de s’y perdre…

 

LN 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 15:29

J'ai déjeuné avec une de mes anciennes étudiantes, depuis Assistante Sociale et dans quelques jours auteur de son premier livre:

 

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Le livre sortira le 21 Octobre 2010.

 

Bel itinéraire. Auteur du blog Pause-café, link elle nous convie à une galerie de portraits, à une composition de  fragments de vies un peu cassées, parfois rafistolées. Son talent d'écrit-vaine figure ces personnages avec humour, humanité. Un regard critique sur notre système d'assistance  que l'on nomme aujourd'hui accompagnement social.

 

Déjà sur son blog, vous pouvez découvrir ce qui pourrait être son prochain livre, les premiers épisodes de "Question de méthode", dont je raffole. 

Un show télé réalité  cynique, sarcastique où les rouages télévisuels de manipulation et de pouvoir sont à la sauce sociale. Personne n'est épargné, l'assistante sociale non plus, coincée entre son éthique et l'univers impitoyable du jeu.

 

 Une ancienne étudiante a gagné un des premiers Koh-Lanta, une autre devient écrivain... AS mène a tout...

 

En la quittant je prends le bus. Dehors il pleut. Il ne se passe rien, vraiment rien. Le roulis régulier scandé par les arrêts, rien d'inattendu. Je suis des yeux les passants, et enfin quelque chose retient mon attention. Sous les parapluies sombres, dans la grisaille ambiante, une tache de couleur claire, un homme en chemise rose. Cela m'a toujours attiré, les hommes en chemise rose ou orange. A bon entendeur.

Lumineuse, le rose souligne l'élégance de cette couleur fragile, subtile. Du rose bonbon au rose indien, en passant par le mauve, du féminin conjugué au masculin ou du masculin décliné pluriel. Rien d'extra-ordinaire,  mais dans la sombritude automnale nous pourrions rendre la pluie moins humide, la ville moins grise en s'habillant en rose ou en couleurs chaudes, reflets des feuilles d'automne. Pensez-y...

 

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 17:32

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J'ai hésité à aller voir ce film. J'étais peu intéressée par le thème. Mais des personnes très différentes ont attiré mon attention sur ce film, sans pouvoir m'en dire grand chose, simplement qu'ils avaient été très émus.

 

Je suis restée en extériorité une bonne partie du film. Certes, sensible au contexte, à la proximité de cette communauté de moines avec les habitants, aux vues magnifiques de l'Atlas. Je me suis laissée porter.

 

Puis une extra-ordinaire scène de la Cène. Tous attablés, le frère Christian priant, et frère Luc (M.Lonsdale, incroyable), pose délicatement,  avec nonchalance deux bouteilles de vin sur le rebord de la cuisine.Il met une cassette, et Le lac des Cygnes enveloppe les visages de chacun des frères. La caméra met à nu par des gros plans, l'émotion retenue, puis qui s'écoule lentement dans leurs regards, leurs sourires. Le titre prend alors  tout son sens. Ces hommes qui incarnent la puissance de Dieu, habités de leur foi inébranlable, de leur force, expriment leur humanité dans leurs tourments, leur peur de mourir. L'émotion m'a traversée, fulgurante... Un moment de fraternité où la solitude existentielle de chacun s'enracine dans une communion avec les autres, semblables, proches, frères.

 

Le détail de leurs expressions, leurs larmes qui s'écoulent au rythme du Lac des cygnes, simplement magnifique! 

 

 

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 00:00

 

 

 

 

 

Willy Ronis, photographe disparu il y a à peine un an. Un retour sur le Paris d'après-guerre, sur le monde du travail de l'époque. Des usines de textile, les grèves chez Renault, le front populaire, des manifestations contre la guerre au Vietnam. Artiste engagé... Des "tranches de vie ordinaire", quelques clichés de l'Est, Prague, la RDA...


L'affiche de l'expo fait partie d'une série de nues, très belles et sensuelles, sous une lumière diaphane.

 

Les compositions de Willy Ronis se dessinent  sur des lignes parallèles qui s'effilent, s'entrelacent sans se percuter. Des vues de Montmartre ou du 20ème, pourraient être prises encore aujourd'hui, comme des cryptes épargnées, des lieux  préservés.

 

Le jeu des  reflets de la pluie, des flaques d'eau sur les pavés, racontent l'atmosphère nocturne de Paris.

 

Les vues de Hollande ont réveillé des souvenirs de mon séjour à Amsterdam, dans les petites villes autour, Vollendam...

 

Pour finir Venise en 1959, Venise que je vais redécouvrir dans quelques jours...

 

Très belle exposition qui dure jusqu'au 22 Aout...

 

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link

 

En poursuivant mon errance, je suis allée voir l'exposition de Gérard Uféras, un de ses copains. "Paris et l'amour". Des photos de marié(e)s.

Autre ambiance, cosmopolite, des portraits d'amoureux, tout sourire, ça fait rêver... Pas les anneaux, ni les robes, mais les ambiances dansantes, les émotions de coulisses et tous ces regards amourachés.

Expo prolongée... à l'Hotel de Ville.

 

link

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Paris d'amour et de diversité...

 


Les amoureux ont des éclats dans les yeux comme des pépites scintillantes et sur les lèvres des sourires de nectar d'amour.

A votre amour...

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 10:22

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Inception, mot anglais qui vient du latin inceptionem qui signifie commencement, début . Pas d'équivalent en langue française même si l'origine est semble-t-il latine.

Le film repose sur un thème qui m'intéresse beaucoup, le rêve. Le héros, "extracteur" , entre dans les rêves des autres pour soutirer des informations autrement inacessibles. Le but de cette équipe dont je n'ai pas saisi très clairement les motivations, ni le contexte, procèdent à des extractions. En s'introduisant dans les rêves de leurs cibles,  ils captent, déjouent, modifient les idées, les intentions du rêveur.

Inception est le processus inversequi vise à déposer une idée, dans sa simplicité originelle, son germe, chez un individu, en s'intégrant à ses rêves, son subconscient. A son insu, le rêveur va s'approprier et développer cette idée, la faire sienne en quelque sorte. Summum de la manipulation.


 

Plusieurs éléments m'ont semblé pertinents et novateurs au cinéma.


L'idée, pas seulement  de percevoir le subconscient d'une personne mais de le vivre. L'idée de partager ses rêves. L'un  s'introduit dans le subconscient de l'autre et cette intervention va impacter le psy chismede l'autre de façon positive ou négative: au mieux, l'intr us peut  permettre de déjouer les démons intérieurs, au pire, il sème le chaos et manipule le rêveur, à ses dépens.

Les séquences de rêve sont pour certaines impressionantes avec des effets spéciaux étonnants. Pour d'autres c'est  "entre James Bond et Matrix ", des courses-poursuite à l'américaine qui desservent, à mon avis, le propos du film.

 

 

 

La superposition, voire la confusion entre réel, plutôt réalité et rêve. Comment nos rêves guident notre existence, la place de notre subconscient dans notre développement.

Je me suis étonnée que le terme d'inconscient ne soit pas une seule fois employé. En retournant aux deux concepts, inconscient et subconscient, il semble que "Freud l'a employé (subconscient) dans ses premiers écrits comme synonyme d'inconscient pour désigner, soit ce qui est faiblement conscient, soit ce qui est en dessous du seuil de la conscienc actuelle ou même inaccesible à  celle ci. Freud l'abandonne rapidement. Ce terme lui parait impliquer la notion d'une "seconde conscience".  Seul le terme inconscient peut, selon lui, par la négation qu'il contient, marquer le clivage topique entre deux domaines psychqiues, dont l'un, l'inconscient, possède des particularités et des caractères qui nous sont étrangers, voire semblent incroyables et s'opposent aux propriétés de la conscience". Vocabulaire de la psychanalyse J.Laplanche et J.-B Pontalis.

 

Il y a aussi des reflexions intéressantes sur, les blessures internes, le cheminement pour renoncer et faire le deuil des amours disparus. 

 

Un film, dont "l'inception" s'est laissée phagocyter par des séquences hasardeuses et brouillonnes...Mais l'idée originelle n'en reste pas moins très intéressante, à poursuivre.

Si les rêves vous intéressent le livre de Freud "L'interprétation des rêves" est très intéresant et se lit presque comme un roman.

 

Ne vous privez pas de la vidéo (ci-dessous en lien), elle est un très bon résumé de l'essentiel.

 

http://dai.ly/cTMIjL

 

 

link



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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 00:00

 

 

 

 

 

Nous n'étions pas attendu, juste de passage...Après avoir rencontré Van Gogh nous avons décidé de suivre la route jusqu'à l'Isle-Adam. Une atmosphère beaucoup plus royale. Invités  sous Louis XV à une  réception  chez le prince Conti. Grand collectionneur  d'arts, il se retire dans son château de l'Isle-Adam après la disparition de sa femme...

           Conti, Louis-François       chateau-conti-l-isle-adam.jpg

 

 

Aujourdh'ui les Adamois   rénovent le château. Les limousines, les  noires reluisantes  ont  succèdé aux carosses.  Plus une seule place pour notre calèche...


   Sur les bords de l'Oise les nobles se promènent, récitant à leurs dames des fables.  

Belle ville princière, une douce lumière du soir réhausse l'élégance  des embarcations voilées. 

"Paradis terestre "selon Balzac qui y séjourna...

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Les saules pleurent leurs larmes de lumière dans les reflets étincelants du souvenir des joyaux disparus. Les rives tapissées de pelouse verte s'offrent aux souliers dorés des comtesses et aux bottes vernies des nobles de la Cour. Quelques gueux sont tapis dans les ombres sous le pont. Nos baskets nous associent à ces chenapans.


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En levant la tête, nous apercevons  les courtisans qui se saluent d'un geste du chapeau. Coup d'oeil à la cantine royale " Le Cabouillet", langoustines à la sauce Isloise ou entrecôte à la sauce Conti, et pour finir une tarte fine tiède aux pommes. 

 

Seule la plongeuse se mire dans l'eau claire, prête à faire le saut dans les profondeurs abyssales du fleuve impénétrable. 

 

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Et situé dans la Grande rue le Centre d'Art Jacques -Henri Lartigue, photographe et peintre. L' artiste a  légué une grande partie de son oeuvre à l'ancien maire de L'Isle-Adam, ami du photographe, qui lui rend ainsi hommage.

 

"Je ne suis pas photographe écrivain peintre, je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant". JH Lartigue

link

 

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Devinez ( sans surfer) de qui  est "Impossible n'est pas Français": Louis XV, Le Prince Conti,  Napoléon III, Honoré de Balzac, Michel Poniatowski,Valéry Giscard d'Estaing, J-H Lartigue...ou un (e) autre.

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 12:10
Dernier script de Jacques TATI, que le réalisateur des "Triplettes de Belleville" a réalisé en dessin animé. Poésie, simplicité, une histoire romantique et un univers un peu désuet. Loin des codes actuels du cinéma on retrouve une atmosphère paisible. Reposant...

 

 

 

Et après undébut de week end sportif et romantique me voilà en NORMANDIE, retour à la nature...

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 08:08

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Avec impatience j'attendais le 2. Grande salle dans un complexe cinématographique au milieu de nulle part. Le MIRAMAR,  avec au centre du parking comme un mirador ....En fait c'est MEGAMAX OU MEGAMAR....ah non MEGARAMA.....

Fauteuil très confort, on s'y enfonce,  la tête a une bonne inclinaison....Parfait. Un froissement de papier, pop corn... Derrière nous, là pas loin dans notre dos.....Un "Bon appétit" ferme et froid les aura calmés .

 

Lisbeth aux Caraibes puis retour dans le Nord.  Lisbeth est toujours aussi bien campée. Mikael aussi ....ainsi que l'équipe du Journal. Les autres acteurs sont plus mous, moins habités par leurs  personnages qui sont pourtant très consistants dans leurs histoires.

J'ai senti moins de force que dans le précédent. Néanmoins j'attends avec impatience le 3ème dont je ne me souviens absolument pas de l'histoire......

 

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J'ai aussi vu AVATAR....Je suppose qu' il n'y a que moi pour ne pas l'avoir déjà vu. Très Belle histoire d'amour sur fond d'Amazonie .....  

Je l'ai vu au Miramar, Cinéma privé, deux places ....Cosi....un de mes  p'tits bonheurs du week-end .

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 21:56

 J'ai tant entendu parler de la stèle de Jim Morisson comme un lieu mythique que je me décidai cette après midi de tenter cette micro expédition. Entrer dans le cimetière du Père Lachaise, un lieu que j'évite. La présence des âmes mortes, figurées par ces fleurs laissées, parfois fanées, séchées. Ces pierres abandonnées, ces vies sous terre. Confrontée acculée au sens de sa propre vie, au temps qui passe, à sa propre disparition dont elle sait qu'elle nous fauchera sans prévenir ou   en nous infligeant une chute lente et douloureuse.Pour dépasser mon propre effondrement devant  l'inéluctable, l'inévitable, je change de regard. Un lieu paisible, de très belles sépultures, des trésors de vie passées, un havre de recueillement et de retrait du vacarme urbain.

 

Il me reste une heure avant la conférence. Hésitante, finalement...Saisir l'occasion je suis tout près du cimetière et j'ai une heure à tuer. J'y vais d'un pas rapide. Je descends la rue d'Avron, je dépasse tous ces passants agglutinés, coincés sur ce trottoir saturé .Tout est encombrement aujourd'hui, la ville, la route, ma tête maintenant? contaminée par ce tintamarre.

Petite entrée latérale, devant moi  un amalgame de visiteurs, collés comme des moucherons écrasés sur le plan.  Mon escapade nécessite vélocité et concentration. Je m'infiltre et d'un œil rapide je repère l'emplacement,  N°30 division 6. Au vu de mon manque de sens d'orientation, je notes le parcours. Prendre à gauche Avenue Principale puis à droite rue du Puits, continuer sur l'avenue Casimir Perrier Ensuite un peu à droite, en courbe le chemin Maison et enfin le chemin Lesseps à droite. Le lieu mythique est  juste derrière. Pour être plus sure je dessine un croquis. Pas le temps de me perdre. J'active le pas mais mes talons sur les pavés... je pense à la foulure, l'entorse ...Allez  poursuis, prudemment mais d'une allure soutenue. Pourquoi suis je toujours aussi rapide, trop rapide. Je ralentis. Adopter un rythme flânerie sous le soleil .

Devant moi un couple très jeune, allure très  hippie avec en prime des piercings. Ma conviction est qu'ils cherchent aussi le refuge de Jim. Ne pas les perdre de vue au cas où je me perde de vue.... Le rond point donc à droite .Mais le couple continue tout droit. Ils gravissent  les escaliers dissimulés derrière des broussailles. Moi je ne me repères plus. Laisse tomber ton plan.
-  "Bonjour, euh vous aussi vous cherchez la tombe de Morisson vous savez où elle est?"
-
"Oui elle doit être au dessus. Et vous avez croisé Édith Piaf? "
-  "Ah non...Bon je vais prendre le chemin, je crois qu'elle est plutôt en bas...Bonne quête".


Reprenons j'ai du louper le chemin Maison. Retour en arrière , le chemin à droite, quelques pas et voici le chemin Lesseps. Je m'avance...
Un homme en bleu avec sa casquette qui joue de la cloche. Je l’interpelle: " Ben oui elle est juste là mais on ferme vous pouvez pas rester"

-oh  juste une photo...

Une seconde je sors mon nouveau téléphone, je cherche l'icône photo, un clic et cela ne marche pas. Ah oui  déverrouiller...  Je maitrise pas asse le gadget  L'homme bleu s'impatiente: "Allez madame vous devez partir." " Bon ok je reviendrai maintenant que je sais où elle est ."

Je me détourne mais deux touristes espagnols arrivent. Le gardien se fâche " Allez ça ferme non ce n'est pas possible..." .Le couple s’énerve . J’en profite pour essayer de me rapprocher, mon appareil déverrouillé plus qu'un clic pour une photo.

- Non madame si je vous accorde à vous c est pas possible déjà ils veulent pas partir.

- OK OK...

J’explique au couple qu'il faut partir et l'homme espagnol me  hurle dessus.

Je tourne les talons en souriant, laissant les deux hommes maugréer. Et il me reste 10mn pour arriver à la conférence……

Je reviendrai. C'était une séance de repérage...

tombe_2tombe

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  • : Chatouillement de l'Âme
  • : Au gré de mes états d'âme j'écris des nouvelles en épisode, des haïkus, des phrasés. J'expose mes tableaux, je vous fais partager mes impression sur les films, les expositions, les livres et j'organise des concours de jeux d'écriture, tout ceci sur fond musical. partage de la musique
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