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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 20:08

 

110413_Mijoty_recueil_2.jpg

Chers Lecteurs, Lectrices,

 

Certains se souviennent peut être de ma nouvelle Empreintes et sortilèges, publiée en 9 épisodes sur ce blog (catégorie nouvelle 2).  Je m’étais laissée embarquer par Mijoty, Mélophine, Arcan et Trekaï  pour tisser cette nouvelle. L’idée m’était venue suite à une proposition d’écriture de la communauté La petite fabrique d’écriture. De nombreux blogueurs ont participé à cette aventure et Quichottine, administratrice et initiatrice de ces jeux d’écriture en a fait un recueil, réunissant 45 auteurs, qui chacun a mijoté une histoire de sorcières dans son propre style.

Ce projet réalisé en équipe, débouche sur un livre de poésies, d’histoires féeriques et d’imagination créatrice…

Vous pouvez vous le procurer :

·         soit en passant par l’initiatrice du projet, Quichottine sur le blog http://les-anthologies-ephemeres.over-blog.com. Vous y trouverez aussi des informations sur les auteurs, ainsi que les liens vers leurs blogs. Cette solution permet de réaliser une marge plus importante, qui est  reversée au profit de l’Association « Rêves », association qui essaie de donner vie et réalité aux rêves des enfants atteints de maladies graves…http://www.reves.fr

  Safari-au-zoo.jpg

 

·         soit  chez The Book Édition, http://www.thebookedition.com/divers-l-atelier-de-mijoty-p-58185.html   

 

Prix du livre:16,98

 

En vous remerciant de votre contribution, je vous souhaite une bonne lecture.

« A l’âme ensorceleuse qui sommeille en chacun de nous » 

LN

 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 08:49

index

 

Un film réalisé par Nigel Cole qui nous transporte dans, hélas, une époque révolue, révolution, esprit libéré... J'assume cette nostalgie de la beat génération, babas cool, utopiste à souhait (atchoum) qui peut être qualifiée de ringard.


Et nous voilà dans les années 60, plus précisément 1968,  l'année culte, celle du  tournant vers la post-modernité. Pour autant nous  sommes loin de la rébellion bruyante et démonstrative de cette année là.

Dès le début du film nous découvrons un petit atelier de confection de housses de sièges des voitures Ford, en Angleterre. Un atelier relégué, perdu au fond de la cour de l'usine de production. Les ouvrières-couturières sont entre elles, sans chef direct, dans un climat de complicité féminine, où les femmes composent avec des conditions de travail déplorables. Une fuite sur le toit, un parapluie à l'envers recueille la pluie; il fait trop chaud, les couturières se mettent en soutien-gorge; l'une s'est trompée, la plus expérimentée récupère les erreurs. Un seul homme est amené à pénétrer dans cette  intimité: un p'tit bonhomme tout rond, chauve, petites lunettes cerclées qui soutient les femmes dans leurs revendications, en souvenir de sa mère qui "a trimé toute sa vie". Se déploie des rires, des émotions , une détermination féminine à ne pas s'en laisser compter ni par les syndicats ni par les patrons. Une leader, Connie, va  révéler sa perspicacité à parler franc et à "tenir" contre le pouvoir.


"Il y a les larmes qui montent aux yeux, sans trop qu'on sache si c'est le rire ou l'émotion." ELLE


Un film très agréable, frais, où émotion, rires et luttes déterminées se déploient dans une mise en scène énergique, enthousiaste et pleine d'espoir d'un peu plus de justice. Oui c'est vrai, c'est ringard aujourd'hui, au regard de la régression sociale de nos sociétés de penser "justice sociale" "égalité" entre les individus.

 

Si vous avez l'occasion de voir ce film sans prétention, foncez, goinfrez vous de cette énergie bio-solidaire.

LN


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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 18:41

Nucléaire et Richter


Aimantés s'embraSent


Sous les cerisiers roussis


Mad in Japan garanti

 

 

Charlie

 


 

 

 

 

Jusqu'ici tout va bien ...

 

La déesse Europe veille sur nous

 

LN

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 16:46

 

avant-l-aube.jpg

 

Je me faisais un plaisir de retrouver Jean-Pierre Bacri, un de ces acteurs à la fois cynique et tendre que j'affectionne. Sous ses airs désabusés il incarne la palette des sentiments de chacun sur l'existence, dans des dimensions qui paraissent banales, quotidiennes mais sont l'essence même de nos vies anonymes.

 

Je suis donc allée avec enthousiasme voir ce film, Avant l'aube, deRaphaël Jacoulot. J'aime bien ces films français que l'on qualifie d'intimiste et où Bacri excelle.

 

Bacri, égal à lui même joue très bien , ainsi qu'un jeune acteur, Vincent Rottiers, que j'ai vu dans le film Je suis heureux  que ma mère soit vivante de Claude Miller. Sylvie Testud en inspectrice décalée, maladroite, donne une note d'humour à cette ambiance plombée.


L'intrigue se passe en Savoie, en plein hiver.  La neige, les routes enneigées, la grisaille du paysage nocturne accentuent le caractère dramatique du récit.

L'intensité du film tient dans le duo Bacri-Rottiers et le film  aurait  gagné à se concentrer  sur leurs rapports ambivalents, figurant ceux d'un père-fils, dans des tensions mêlant rivalité, protection,  manipulation, affrontement, tous ces mouvements  suggérés,  en sourdine. L'intrigue a des incohérences qui rend peu crédible le propos et dénature l'ensemble. Le réalisateur n'a pas su prendre partie, choisir un angle. Il nous propose différents points de vue, sans  choisir une ligne directrice. J'ai navigué, chavirée parfois sur la surface des éléments du récit, visuels ou narratifs. Et finalement je n'ai pu m'accrocher à aucune rampe. 

Pour ce jeune acteur, Vincent Rottiers, j'ai eu l'impression qu'il était sorti du film de C.Miller pour rentrer dans celui ci, comme la suite de son histoire. Étrange...Joue-t-il son propre rôle, du moins un personnage en étroite proximité avec ce qu'il est. Prometteur...

 

Vous l'aurez compris, j'en suis sortie déçue, frustrée au regard de mon enthousiasme premier.

Vos avis complémentaires, contradictoires sont les bienvenus.

 

LN


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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:17

 

 

 

 

Dans la bleuitude de ses épures évanescentes

Le prince foudroyé s'est délecté.

Aux braises des couleurs fauves

le peintre s'est consumé.

Dans la profondeur de la nuit noire

l'artiste s'est hissé sur l'arc en ciel de ses cendres.

 

Son âme a renoncé au jour levant,

mais sa fureur de vivre s'est déposée

sur la palette des artistes naissants.

 

Les horizons de son univers pictural

recouvrent  les décombres amagalmées

des évènements du temps présent.

 

Le regard en écoute,

sur le silence d'une lumière retrouvée,

je m'absente du monde terrifiant,

pour un instant seulement...

 

LN

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 08:32

affiche-Winter-s-Bone-2010-1.jpg

Film américain de Debra Granik, avec Jennifer Lawrence, dans le rôle principal.

 

Ree Dolly a 17 ans. Elle vit dans la forêt des Ozarks, dans l'état du Missouri, avec son frère et sa soeur dont elle s'occupe et sa mère malade, entr'aperçue comme prostrée, en arrêt sur image, arrêt sur sa vie. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, Ree n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Elle va se heurter à la loi du silence des clans, qui règlent leurs comptes. La  violence sourde avant de surgir sans limites.   

 

J'ai retrouvé l'univers brutal du film culte "Délivrance" de Boorman (1972) . Déjà sidérée par la barbarie de ces hommes, je doutais de l'humanité de ces êtres isolés, reclus, en contact originel  avec la nature, dans un rapport au monde terrifiant, abrupt. L'adolescente est seule avec sa détermination à assurer la survie de sa famille. Elle protège sa cellule familiale du climat de désespoir qui hante cette région, s'insinue à chaque rencontre, dans chaque regard. La mise en scène sobre donne une tonalité émouvante, sans  frôler le mélodrame ou le pathos. Les acteurs sont tous très justes et particulièrement l'actrice principale qui dégage une force psychique, une certaine  sagesse, une émotion authentique, retenue. 

 

Les critiques parlent de "polar rural" , de "country noir".

 

Un très beau film où la brutalité se déroule sous un soleil d'hiver, dont la lumière bleutée   inonde le visage de cette adolescente.  Elle vaincra la désespérance...

 

Bon film

LN

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 18:57

Lumière blafarde ou rasante, grisaille ou pluie  incessante. Nous sommes en Iran.  Je m'attendais à un film dénonçant le régime, le contexte socio-politique, mais hormis les femmes voilées, les isncriptions en langue arabe, peu d'éléments sont donnés sur le contexte (du moins pour la profane que je suis).

Quel est le propos de ce film? Je ne suis pas très sûre d'avoir tout saisi.  Le message ou du moins la transmission du film est en filigrane. L'attention se joue dans l'implicite. Il y a très peu de dialogues. Le "dit" réside dans les regards, dans l'expression du personnage principal (qui est aussi le réalisateur), excellent dans son rôle. Son visage tendu comme un arc, ses yeux scrutateurs, son silence, sa posture toujours droite, incarnent sa détermination, à ne pas se soumettre, à exiger du sens. Il lutte contre l'injustice, l'arbitraire, contre la toute puissance du pouvoir. Métaphore de la résistance au régime iranien, mais parfois un peu trop condensée. 

 

J'ai perçu l'histoire d'une vengeance qui prendra comme cible, les figures de l'ordre qui n'ont pas su protéger des innocents du désordre. Presque en huis clos, le film se déroule en marge des  évènements relatés mais non visuels.


Le ton du film,  froid, distant met en perspective la sidération du personnage devant l'impensable des évènements, la passivité du système et le malheur, ressenti comme une  fatalité intégrée.

 

Un peu déçue, comme devant une oeuvre d'art minimaliste à la tonalité trop monochrome...je suis en appétit d'un film d'aventures, bien ficelé, avec tous les ingrédients classqiues...

 

LN


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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 19:21

 

 

Pour digérer l'actualité  tumultueuse, une poésie récréative... 

 

Grenouille amaigrie

ne te désespère pas_

Issa est tout près

 

ISSA

  Poète bouddhiste japonais ( 1763-1827)

 

Saviez-vous que les amphibiens meurent écrasés, en traversant les voies routières. 

Le crapaud n'a d'yeux que pour sa grenouille et  ne voit pas les monstres roulants. Paf, Splashhh... des écorces d'amphibiens jonchent le bitume.

 Pour la protection des batraciens insouciants, sont installées des aides de traversée, des tunnels.

 

  Avec un tel chant

juste une petite danse

grenouille coassante!

ISSA

 

Automobilistes,  randonneurs si le sol est mou sous vos roues ou vos pieds, arrêtez-vous, quelque chose coasse sous vos crampons

 

LN

 

 


amphibien001.jpg

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 21:35

127 heures

Convalescente, ce film  dont les  critiques unanimes mettaient en avant la vitalité, le triomphe de la vie dans une situation extrême,  je choisis de m’y rendre, avec confiance. Ma fascination pour  les grands espaces déserts, de terre ocre et rouge que j’avais remarqués lors de la bande annonce,  confirmait mon choix.

Une très grande  salle, très confortable…des conditions optimum. Du monde,  mais peu de bruit, pas de bruitages  de pop corn en vue …

Dès les premières images,  que dis-je, sitôt la bande générique lancée,  j’ai senti que j’allais être agacée.  M’est alors revenue en filigrane une courte phrase d’un  critique : « certains seront énervés »,  j’allais en faire partie.


Je me demandais si je n’étais pas dans une salle réservée aux malentendants. Un son envahissant, saturé. Je n’avais pas pris mes bouchons d’oreille. Aujourd’hui  dans ton sac à mains, l’accessoire indispensable fashion,  ce n’est plus le poudrier de nos mères , ni le tampon mini  mais la paire de bouchons d’oreille pour survivre : concert, ciné, métro,  sortez couvert,  capuchonnez vos petites oreilles…


Les images,  en trois plan verticaux, font défiler des vues de foule pressée,  d’échangeurs routiers, le tout  dans des couleurs criardes: modernité-urbanité-saturée. Puis le héros solitaire  se prépare au départ. Réunit tous les accessoires du parfait randonneur et part sans révéler sa destination. Grave Erreur !!!

Enfin,  nous voilà  dans le Grand Canyon, des vues  splendides, une lumière dorée sur des dômes ocres rouges, sur  fond de ciel bleu pétard. Et le héros sur son vélo défile à vive allure. On pense à une pub pour le vélo, le casque  MP3 ou l’équipement du randonneur.Le film devient pub-clip-produit...

Voici les critiques que j’avais zappées  mais qui éclairent mon propos.


«  Le réalisateur  est devenu maître dans l'art de transformer une réalité effrayante en conte de fées ripoliné, a boosté ce fait divers terrible en un pénible clip promotionnel pour sports extrêmes. » Télérama

« Ces heures de tension se résument à une suite de petites pubs " suédées " : hommage à Décathlon (...), clin d'œil à Hollywood Chewing-gum et aux shampoings Tahiti (...), remerciements à Coca Cola ()... Danny Boyle est un peu le De Palma du spot publicitaire. » Les Cahiers du cinéma.


Défini comme  un «  film joyeux et superficiel".  Non pas très joyeux! il s’en sort handicapé quand même…Superficiel, oui …centré plus sur les astuces de survie du héros pour s’en sortir, sur son ingéniosité, que sur ses émotions  intérieures dans cette situation anxiogène.


 Il a fallu que je m’occupe pendant ces longues minutes où il scie son bras avec un canif made in China. Et oui le héros a oublié de prendre son couteau suisse. Donc j'ai tenté de trouver du sens à ce film, au-delà d’un clip –pub. Je me suis laissée porter par mes associations libres.

Je vous livre mon interprétation très personnelle, mais qui repose en partie sur ce qu’en dit le héros : le rocher qui coince son bras est le tournant de sa vie, qui va l e révéler à lui-même. « Cette épreuve m’attendait depuis toujours ». Ce roc  symbolise  l’image qu’il donne de lui-même, son idéal du Moi. Il s’est toujours affirmé  invincible, solitaire, n’ayant besoin de personne, solide comme un roc. S’il réussit à libérer son bras de ce rocher, il pourra reprendre la main sur son devenir pour être plus dans une image restaurée de lui-même. Quand il s’aperçoit qu’il n’a prévenu personne, son « Oups », bref mais incisif, traduit son  impuissance totale, face à la nature, aux éléments, mais surtout face à son orgueil démesuré. Son illusion de toute puissance, de héros invincible, l’a, en partie, amené à cette expérience, de s’en sortir seul, d’aller au bout. Le prix à payer sera de perdre l’image mythique du héros (et un bout de bras) pour habiter celle d’un homme ordinaire. Pas si ordinaire puisqu’il devient public…Le film est tiré d'une histoire vraie.

La fin de l’histoire dégouline de morale, version Happy Family. Le héros se marie, a un enfant, poursuit ses randonnées, un bras en moins, en oubliant jamais de laisser un post-it pour préciser le lieu où il se rend.  


Tout en un : film- pub pour les couteaux suisses, film - prévention contre la randonnée en solitaire, film –moral, une  parabole sur les valeurs de l’happy family made in USA  …

 

LN

 

 

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 17:41

incendies 3 

 

Je sors du film québécois Incendies, réalisé par Denis Villeneuve, bouleversée. Une tragédie du Moyen-Orient, oeuvre saisissante.  Ce film poignant m'a parlé de l'exil, le combat pour la liberté, pour la dignité, le lien indéfectible d'amour d'une mère à ses enfants, le poids de ses origines,  les destins entortillés autour de l'architecture de son histoire familiale, dont aucun ne peut échapper, même à le dénier. C'est aussi une histoire où chacun peut se libérer des fantômes encryptés, en les dévoilant, pour faire la paix avec soi même, " en coupant le fil de la colère" ....

 

L'entrecroisement du présent et des scènes du passé tisse un fil qui nous emporte dans un suspens, que l'on devine terrifiant. L'emboîtement  des conflits brouille les positions des  uns et des autres, ennemis, alliés...  Les scènes urbaines de désolation, d'effondrement contraste nt avec les étendues désertes du Sud.

 

Les acteurs portent leur tragédie, occupent leur place avec beaucoup de finesse. Pas de message pour une morale, ou un parti pris. Le film témoigne de l'enchevêtrement de la  complexité de notre rapport au monde, celui du XX-XXI siècle, à la vie, à l'être humain, construit  en partie par nos origines et le contexte dans lequel on a posé ses  premiers pas. La violence, la haine qui s'expriment dans les regards, (celui du bourreau, celui de la mère, aussi celui du sniper), ces sentiments très durs sont contrebalancés par l'autre face, celle du devenir des enfants  qui échapperont, en partie, à cette violence originelle.

 

 

Je vous laisse écouter ce morceau de  Radiohead "You and whose army", qui ouvre le film...

Bon film
LN

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  • : Au gré de mes états d'âme j'écris des nouvelles en épisode, des haïkus, des phrasés. J'expose mes tableaux, je vous fais partager mes impression sur les films, les expositions, les livres et j'organise des concours de jeux d'écriture, tout ceci sur fond musical. partage de la musique
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