Quand tu liras ces quelques lignes elles appartiendront déjà au passé. Alors que mes doigts tapent sur le clavier, mes pensées se bousculent aux portes de mon crâne; elles aussi, sont déjà d'il y a quelques minutes, secondes, fractions de secondes...
Et moi, je serai sous un autre cadran solaire, visuel, dans le futur de mes vacances, dans quelques jours, quelques nuits.
Pourtant ces pensées esquissées, intemporelles, reviennent, cognant derrière la membrane de ma calebasse, du cogn-itif chevillé à du psychique. Rien qu'en l'écrivant, je me sens encombrée.
Venons-en à l'essentiel de mon billet, partager avec vous un ptit rien, un je-ne-sais-quoi, mon écho-gramme du jour.
B. m'a fait découvrir un article "L'art de la simplicité" de Dominique Loreau. Cette auteur, vivant au Japon depuis de nombreuses années nous invite à se délester de tous les objets qui voilent notre horizon et surtout de toutes ces pensées du pourquoi, du comment cela se fait-il-donc...
L'harmonie zen de nos sens retrouvés. Elle retourne Descartes dans sa tombe "Je suis donc je pense", tandis que je me tournes vers vous avec ces quelques griffonnages.
Inspiration sensuelle
Amplifier son écoute
Étendre son regard
Épurer ses pensées
Briser les fers de nos certitudes
Économiser ses humeurs
Savourer le silence de ses maux
Accueillir les saisons
Apprivoiser son vertige de la vie
et de l'amour
Époumoner sa gaieté
Emboîter les pas de l'autre
Se dénuder ...
LN