Sur le pont des arts des amoureux avaient immortalisé leur rencontre à Deux en posant des cadenas d'amour singuliers, figurant leurs chatouillements d'âme. Mystérieusement ils ont été volés. Seul un est resté, symbolisant la croisée des chemins de l'un avec l'Autre. La ville avait bien eu l'idée de déloger tous ces intrus amoureux pour préserver le patrimoine. Ils ont été devancés par une âme en mal d'amour...

Ah ce pont qui ne supporte que les piétons, les passants. Au coucher du Soleil des myriades d'étincelles de lumière s'évanouissent dans l'eau du fleuve. Une tonalité rosée, orangée, mauve, ou rouge changeante au gré du temps. On y pique nique on y expose, on s'y expose, on flâne , on rêve, on vient susurrer des mots doux. Seul on vient rêver, y croire, se perdre dans la contemplation de ce si bel horizon.
Les amours passent, s'en sont allés. D'autres naissants trouveront bien une astuce pour marquer ces moments fugaces autant qu'éternels.

Quadra, Quinqua, Sexa...Quinqua c 'est le plus moche. Mot moche. très très moche . Quadra, quadrature du cercle, rondeur...Sexa ah sexe, sensualité...Mais Quinqua...pas d'association.

" T'es pas mal quand même, ca pourrait être pire" . oui c'est vrai je me trouve pas trop mal. Dans le détail y a toujours des modifications à faire, mais ce n'est que de la ponctuation. Ce qui compte c'est que l'intérieur se voit à l'extérieur.

Sourire  souvent et les autres font écho. AH  je suis contente de ma coupe courte. Je me reconnais mieux. Petit visage ovale, petites oreilles fines...et j'aime beaucoup mes pieds. Ça va aller en fait et "tout est dans la tête" . Ah oui tout est dans le citron, le mental mais ce qu'on voit c'est d'abord la tronche. Alors souris ma belle. "De toute façon tu n'y peux rien" . Regarde devant toi quand tu marches. Pas tes pieds sinon tu vois rien, devant , l'horizon.

"Ne pas penser au temps  passé". Ça tombe bien je l'ai pas vu. Il a filé comme une flèche...et surtout ne pas se concentrer sur le but sinon on rate tout le reste, l'essentiel, ce qu'il tourne autour.  A chaque jour suffit sa peine. Prendre un p'tit bonheur quotidien, le savourer, le faire tourner dans sa tête, le garder, se le rappeler quand  vous êtes en manque.

Arrêter de fumer oui ça serait bien "mais t'as pas de mental'. Euh comment ça, pas  de mental. Pas assez pour stopper les volutes de fumée qui donnent l'illusion de mieux réfléchir. Mais mon mental je le sens tous les jours, parfois, il plombe, trop lourd.

Cependant l'âge a un avantage non négligeable, on relativise. Apprentissage de faire le vide dans son esprit et du "lâcher prise". Je suis en pleine expansion, bientôt je serai en lévitation.

Et le cul du diable est toujours là à me regarder, ironique...Il n'aime pas être défié. Je me détourne.

"L'essentiel est invisible pour les yeux" non mais!!!!!

Magritte

Le Cul du diable: explication dans mon blog...

Par la porte entrouverte

je chemine déployant mon essence

pour déplier mon existence.

J'oscille entre gravité et légèreté.

Et vogue la vie....

Ce matin je me suis réveillée avec une symphonie d'oiseaux de 5H à 6H30.

Puis plus rien. Concentrée sur les bruits extérieurs mes pensées internes se sont mises en veille quelques minutes.....

J'ai ensuite pensé à vous chers lecteurs? Finalement que souhaitez vous lire? Que puis je vous donner que vous souhaitez recevoir? Qu'attendez vous de votre lecture, celle des blogs, pages d'écriture intime?

Votre visite est elle matinale ou noctambule, par hasard, aléatoire ou régulière, avec plaisir, divertissement ou ennui, habitude....

J'ai trouvé ma réponse  dans mon désir de vous parler, de me dire, d'un dialogue (via commentaires:)) avec vous, passagers incertains ou assurés, réguliers ou venus pas hasard, sceptiques ou enthousiastes.

Alors je poursuis mon chemin sur la route du chatouillement de mon âme, en vous souhaitant la bienvenue et en vous invitant à partager vos regards de lecteurs-auteurs.

Bientôt une Nouvelle en épisode....

Je le reconnais de loin, "les poings serrés dans les poches", tout sourire, emmitouflé dans son pull crème torsadé, et puis une démarche nonchalante dans son blouson de cuir. Il parle peu Joe, le regard souvent ailleurs. Des petits yeux malicieux qui regardent alentour, guettent la silhouette qui lui ferait perdre la tête juste pour un moment , une nuit quelques temps. Curieux toujours à l'affut de ce qui se passe autour de lui là tout près ou un peu plus loin. Il est taquin, une grâce d'humanité, toujours présent dit-il même quand il n'en a pas l'air.  Ah  le p'tit loup... il écoute nos histoires de fille, en souriant, discrètement...Merci Joe une bien belle soirée...et Dom qui s'épanouit au rythme du printemps.
Confidence pour deux amis Joe le taxi et domino